Il était une fois un homme au nom de Mah, qui avait un fils du nom de Sawilia-Mah. Il vivait dans un village en pleine forêt équatoriale dans la quelle le jeune Sawilia-Mah grandit. Arrivée à l’âge adulte, Mah appela son fils au corps de garde et lui dit ceci : « Mon fils tu es arrivé à l’âge adulte, il est temps maintenant que je te transmette les directives que j’ai reçu moi-même de mes ancêtres, comme toutes les espèces l’homme se doit de reproduire le même schéma que ses parents, et l’améliorer s’il le peut ». Puis Mah se leva du corps de garde pour aller à l’extérieur en demandant à son fils de le suivre puis il continua : « Regarde cette forêt luxuriante, c’est notre garde-manger, notre pharmacie, notre université, il y’a tout dedans, il faut donc la respecter et surtout suivre les instructions que je vais te donner. Vois tu, depuis que je suis né, les anciens ont toujours utilisé la forêt à ta droite, dans la quelle ils faisaient tout ce que je viens de te décrire. Et ils m’ont formellement interdit d’aller dans la forêt à gauche, donc à mon tour je te l’interdis ». Quelques mois plus tard l’heure de cultiver était arrivé et tous les jeunes adultes se sont rués dans la forêt de droite pour cultiver la terre, à l’exception notable du jeune Sawilia-Mah.
Le premier jour pendant que les autres travaillaient durement à débrousser leurs parcelles de terrains, Sawilia-Mah quant à lui alla dans la forêt de gauche, puis en arrivant devant une parcelle, et au moment de commencer à débrousser, un millier de personnes sont apparus d’un coup et ont débrousser en quelques minutes un terrain que Sawilia-Mah aurait mis 2 semaines à débrousser. Surpris il s’est dit que son père n’avait rien compris et se mit à rire, et au même moment une voix inconnue lui dit ceci : « Sawilia-Mah rira bien qui rira le dernier », Sawilia-Mah rentra chez lui avec le sentiment du devoir accompli et sans rien dire à personne. Pendant les jours qui suivirent, les autres continuaient à travailler dur pendant que lui était au corps de garde disant à son père qu’il a finit plus vite que les autres ce qui lui donne le temps de se reposer. Au moment de déchiffrer et de nettoyer la plantation, Sawilia-Mah fut témoin du même évènement, un millier de personnes sont arrivés et ont nettoyé la plantation à sa place, et d’un claquement de doigt, tout était nickel. Whaou Sawilia-Mah satisfait se mit de nouveau à rire, et de nouveau la même voix inconnue lui redit ceci : « Sawilia-Mah rira bien qui rira le dernier ». Puis au moment de cultiver le maïs, les arachides, le manioc, etc… les mêmes milliers de personnes surgirent de nulle part, et se mirent à planter sur toute la surface du terrain, et le jeune homme satisfait de lui-même se mit à le célébrer de façon ostentatoire. Au même moment la voix inconnue répétait inlassablement : « Sawilia-Mah rira bien qui rira le dernier ».
Quand le temps de la moisson arriva, tout le monde se prépara et parti pour la récolte, Sawilia-Mah sûre de sa force arriva devant sa luxuriante plantation, au moment où il a voulu arracher la première tubercule de manioc, des milliers de personnes qui a travaillées sont arrivées et ont tout amené. idem pour les arachides, et le maïs, etc... Ainsi Sawilia-Mah se retrouva sans rien, et se mit à pleurer. A cet instant la voix inconnue se mit à rire à son tour en lui disant que je t’avais bien dit que « rira bien qui rira le dernier », « rira bien qui rira le dernier ».
Par Ayong