Portrait de Jules Bocandé

Jules Bocandé a marqué de son empreinte le football sénégalais et africain. Né le 25 novembre 1958 à Ziguinchor, il débute sa carrière au Sénégal, dans le club du Casa Sport, club de sa ville natale où il est surclassé pour jouer et gagner la finale de la Coupe du Sénégal de football en 1979 contre l'ASC Diaraf, l'un des clubs phares de la capitale. Il marque la finale suivante opposant le Casa Sport à l'ASC Jeanne d'Arc, seule finale de l'histoire à être disputée en deux fois. La deuxième rencontre est marquée par la violence : après que l'arbitre a fait retirer un pénalty raté par l'ASC Jeanne d'Arc, Bocandé, alors très jeune, ne peut se contenir et fait un croche pied à l'arbitre. Ce geste lui vaut une suspension à vie au Sénégal, ramenée par la suite à un an dans la perspective des matchs de qualification pour la coupe du monde 1982. Un ami belge de la famille Bocandé l'emmène alors en Belgique.

En Europe l'attaquant international sénégalais joue successivement à Tournai (D3 belge) puis à Seraing (D1 belge) avant de rejoindre le championnat de France : FC Metz, Paris SG, OGC Nice et RC Lens. En 1985-1986, il termine meilleur buteur du championnat de France avec 23 buts sous les couleurs du FC Metz. Il prend part à l'un des plus grands exploits du football français et de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, la qualification du FC Metz face au FC Barcelone grâce à une victoire 4-1 sur les terres catalanes, après avoir perdu le match aller 4-2. Jules Bocandé termine sa carrière de joueur en Belgique à Alost en 1993. En 1988, il est invité au jubilé Roger Milla en signe d'amitié fidèle à Roger Milla. En 223 matchs en D1 française, il a inscrit 69 buts.

Jules Bocandé fait partie de la sélection nationale sénégalaise pendant quatorze ans où il joue 72 matchs pour 20 buts. En 1986, il est le joueur clé de la qualification de son pays pour la Coupe d'Afrique des nations de football 1986 en Égypte en marquant les trois buts du Sénégal contre le Zimbabwe (3-0), ce qui permet au Sénégal de participer à la CAN après 18 ans d'absence. Il atteint avec son équipe les demi-finale de la CAN 1990 en Algérie et les quarts de finale de la CAN 1992 (organisée par le Sénégal). Il remporte la Coupe du Sénégal de football en 1979 et finaliste en 1980. Il termine meilleur buteur du Championnat de France : 1986 avec 23 buts. Il finit Demi-finaliste de la CAN en 1990 puis Quart-de-finaliste de la CAN en 1992

Sa carrière de joueur achevée, il devient entraîneur et prend en charge l'équipe du Sénégal de football en duo avec son ami et ancien coéquipier de l'équipe du Sénégal de football,Saar Boubacar qu'ils mènent en quarts de finale de la Can1994. Il reste dans l'encadrement de l'équipe à l'issue de son passage en tant qu'entraîneur.

Jules Bocandé était marié, père de cinq enfants, trois garçons et deux filles.Son fils, Daniel Bocandé, intègre le centre de formation du FC Metz en septembre 2001. Il dispute un match en Ligue 2 avec le club.

Victime d'un accident vasculaire cérébral qui le handicape pendant plusieurs mois, il demande à son ami et ancien président du FC Metz, Carlo Molinari, d'organiser une opération chirurgicale à laquelle il ne survivra pas. Il meurt le 7 mai 2012. C’est une triste nouvelle pour le football sénégalais. L’ancien international Jules François Bocandé est décédé lundi soir à la suite d’une opération chirurgicale. Formé au Casa Sport, le club de sa ville natale de Ziguinchor, Bocandé avait porté les couleurs du FC Metz (1984), du Paris Saint-Germain, mais aussi de Nice et Lens. Parti à Seulement 54 ans, il, laisse derrière l’image d’un redoutable buteur, mais surtout d’un homme au grand coeur.

C’est tout le Sénégal qui est en deuil. A l’image du Nigeria, qui a perdu Rashidi Yekini dans la nuit de vendredi à samedi, les Lions de la Teranga pleurent la disparition de leur figure de proue : Jules Bocandé s’en est lui aussi allé. L’ancien international est décédé lundi soir à la suite d’une opération chirurgicale. L’idole de toute une génération, la référence du football sénégalais n’est plus.

Parler de Jules Bocandé, c’est évoquer les plus belles dread locks de la fin des années 80 jusqu’au début du années 90. Car Bocandé, c’est d’abord un visage, une carrure qui qui ne laissent pas indifférent. Le rasta sénégalais a torturé les défenses françaises.

Sources: wikipedia, equipe.fr

Par AYONG

                                                        

 

Date de dernière mise à jour : 04/04/2016

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