La présente « charte » a été élaborée à Washington pendant la « traite négrière », ensuite discrètement négociée à la « conférence de Berlin en 1885 » pendant que les puissances Occidentales se partageaient l’Afrique ; renégocié secrètement à Yalta au moment du partage du monde en deux blocs après la deuxième guerre mondiale et pendant la création de la « Société des Nations », l’ancêtre de l’« ONU ».
NOTE :
[*] À Tervuren se trouve le « Musée royal de l’Afrique centrale », Tervuren (anciennement Tervueren et également en français) est une commune néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand. C’est la seule commune périphérique de la Région de Bruxelles-Capitale à être située dans l’arrondissement de Louvain (les autres sont situées dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde). Elle compte environ 20 600 habitants.
La charte de l’impérialisme élaborée à Washington en pleine traite négrière, puis ensuite négociée à la conférence de Berlin en 1885 autour du partage du gâteau africain a quelque chose à voir avec la Cour Pénale Internationale aujourd’hui. Aussi à Yalta, fut-elle renégociée secrètement au moment d’un autre partage du monde en deux blocs. A peine deux siècles après sa mise sous fonts baptismaux que les pontes issues de la double conférence, de Berlin et Yalta, respectivement en SDN (Société Des Nations) et l’ONU (Organisation des Nations Unies), la situation des pays du tiers monde et la mentalité des impérialistes occidentaux n’ont véritablement pas évolué. Ainsi, cette charte se déclinera-t-elle en 28 articles d’un cynisme sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Au demeurant, nous mettrons pour l’heure un zoom sur l’article premier d’une série de 28 articles qui seront examinés de près au cours d’une succession d’analyses. Les dispositions générales sont composées de cinq articles, dont le premier est libellé comme suit: « De la devise : de l’impérialisme : gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète. Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques et faire d’elles les plus puissantes du monde ».
Ainsi verrons-nous les différents actes qui motivent leurs besoins effrénés de suprématie sur le monde entier et comment effraient-ils les pays pauvres avec la CPI en remplissant et rendant fortes leurs institutions financières.
Une véritable administration terrestre qui ne dit pas son nom est celle établie secrètement par l’occident pour s’approprier tous les biens de ce monde et dominer tous les hommes qui ne sont de leur race. En quelque sorte une copie satanique de l’administration saine voulue par Dieu le créateur de l’univers. En installant leur décor dont seuls ils ont le secret, les occidentaux affichent désormais leur mépris pour toutes espèces humaines ne leur ressemblant pas et qui osent les défier dans leur cheminement impérialiste. Les faits qui expliquent leurs actes sont légion. D’aucuns ont qualifié l’assassinat de Patrice Lumumba au Congo-belge en 1961 de fait banal. Or en réalité ce fut le premier Africain qui avait véritablement défié ce « gouvernement du monde » en affirmant en face du roi belge que le Congo traiterait d’égal à égal désormais avec la Belgique, pays souverain comme le Congo.
Et retenez bien que c’est la CIA (Central Intelligence Agency) par le truchement de l’ambassadeur américain au Congo, Timberlay qui avait manigancé et ordonné l’arrestation et la mise à mort de Lumumba par les forces onusiennes sous ordres américain. Après lui, Kwamé N’krumah lui aussi était victime de ce gouvernement mondial pour avoir fait montre d’une gestion rationnelle du Ghana au point que le pays était en passe de se passer des aides sataniques du fonds monétaire international et de la banque mondiale. Ces deux banques, organes de pression sur les pays pauvres ont été sévèrement dénoncés en 1986 par Thomas Sankara les qualifiant de « structures de conception de la pauvreté africaine ». La suite on la connait. Sur ordre de ses maitres, Félix Houphouet-Boigny de Côte d’Ivoire mit en marche le plan de suppression physique du jeune capitaine trop dérangeant. Ce fut chose faite en octobre 1987, installant l’homme de leur réseau, Compaoré, au pouvoir au Burkina Faso. Leurs récentes victimes en Afrique sont Kadhafi et Gbagbo.
Car Kadhafi a posé deux actes majeurs pour l’émergence de l’Afrique. Le satellite Africain RASCOM1 et le fonds monétaire africain. Le satellite permettrait de baisser les couts des communications et ferait perdre 500 millions de dollars que l’Europe encaisse jusqu’aujourd’hui par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat. L’autre acte c’est d’établir la mouture du fonds monétaire africain. C’est ce fonds qui enrayerait les effets négatifs des banques occidentales qui a précipité son assassinat par les forces de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord), une armée occidentale coalisée pour mettre hors d’état de nuire tout Etat pauvre ou un président du tiers monde s’opposant à l’impérialisme occidental. Malheureusement le président Gbagbo leur a déclaré la guerre en demandant le démantèlement et le rapatriement des bases militaires onusiennes et françaises en décembre 2010 du sol ivoirien. Ce crime de lèse-majesté ne lui sera jamais pardonné.
La charte de l’impérialisme reste sans conteste la matrice d’action des pays occidentaux dans des contrées qu’ils qualifient eux-mêmes de tiers monde. C’est elle qui justifie les crimes de sang et crimes économiques qu’ils ne cessent de commettre çà et là. Des femmes et des enfants impunément massacrés en Afghanistan, en Lybie, en Côte d’Ivoire… ne pourront jamais constituer de crimes contre l’humanité. Puisqu’ils ne font pas partie de la race que la charte de l’impérialisme protège. Et d’ailleurs la CPI n’est pas faite pour les occidentaux. Comme il serait saugrenue de déporter un leader du tiers monde aujourd’hui d’une colonie à l’autre, cf. Samory Touré(Gabon), Behanzin(aux Antilles), Aniaba, roi Abouré(Togo), déportation des résistants Abbeys(Congo et Centrafrique), la CPI devient la forme raffinée de l’application de la charte de l’impérialisme. Et le FMI et la banque mondiale, usuriers et vampires des richesses du tiers monde.
Claude Fernando Ayewa
SOURCE: moacinte