Askandari Allaoui, Askandari Wa Mze Naria, Muhammad Askandari sont de différents noms du même auteurs. L'usage d'un nom est fonction du chantier et de la mission en vue. L'auteur est originaire des îles Comores, Mayotte plus précisément: ce cinquième Département de l'Outre-Mer de l'Empire français. Dans sa mission sur Terre, il comptabilise à 38 ans ces ouvrages indiqués. Son parcours succinct de formation: il a fait l'école coranique, les CEMEA (centre d'entrainement aux méthodes d'éducation actives), L’École normale, Université Lumière (Sciences de l'Education), L'INJEP (Insitut National de la Jeunesse et de l'Education populaire), L'Institut politique de Grenoble (Sciences Po). Il fut enseignant, Conseiller Jeunesse, Directeur de Communication au Conseil Général de Mayotte, Chargé de Mission en évaluation en politique publique, Chargé d'étude au Conseil économique et social. Cofondateur de OUDAYLYA HAQUI ZA M'Maoré (défense des droits coutumiers relatifs au foncier en faveur des Autochtones) avec l'actuel président du Conseil Général Daniel Zaidani. il est l'instigateur de la Journée de la terre à Mayotte, aujourd'hui dénommé "la Journée d'une Terre et des Hommes" ayant comme vocation d'une part la commémoration des injustices ayant caractérisé les modalités d'appropriation-distribution des terres, d'autre part à susciter une conscientisation du peuple: lui apprendre, entre autre à crier "Oh Voleur!" A ce jour, il investit un terrain de réflexion philosophique inédit. Seul le futur nous en dira sur le dénouement.
L'ÉVOLUTION DU MARCHÉ FONCIER À MAYOTTE
De 1841 à nos jours
ECONOMIE OCÉAN INDIEN Mayotte
Mayotte, île de l'océan Indien faisant partie des Comores, fut cédée à la France en 1841 par Andriantsoly. Le traité stipulait que la France devait reconnaître les propriétés foncières des autochtones, mais sans définir le sens de la propriété foncière. Cet ouvrage met en exergue les lois qui ont caractérisé ce champ particulier, où dominant et dominé cherchent à accumuler chacun à son profit le capital spécifique. Il constitue également une évaluation des tractations dont firent l'objet les terres, et met en évidence la déculturation caractérisant les nouveaux cadres indigènes au regard de la représentation foncière.
LOGIQUES POLITIQUES ET MAHORITÉ DANS LA POSTCOLONIE DE MAYOTTE
Points de vue
ANTHROPOLOGIE, ETHNOLOGIE, CIVILISATION SCIENCES POLITIQUES OCÉAN INDIEN Mayotte
Mayotte est posée comme une postcolonie: un lieu où perdurent des effets de la colonisation. Mayotte est habitée par une culture de type communautaire. La "traditionalité" et la "postcolonialité" formalisent une certaine culture : la mahorité. Comment se consument alors la rencontre de logiques politiques avec la mahorité : un habitus structuré à la fois par un contexte postcolonial et traditionnel ?
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3. Askandari Wa Mze Naria, France-Mayotte ou Mahaba ya landra, assignation des gouvernants au tribunal des 53%. Paris, Menaibuc, 2011. (Volume 1)
Mahaba ya landra est un plaidoyer contre nos gouvernants. Les cris du peuple viennent s’abattre et mourir telles des vagues sur les ouvertures de ces rochers perchés sur le pourtour de leur tête. Une observation superficielle laisserait sans doute penser, à tord, à des oreilles. L’auteur assigne ces représentants du peuple et les institutions de l’Etat à un tribunal du futur. Les instances judiciaires de la République, étant disqualifiées, ne peuvent être crédibles pour statuer sur la cause qui anime l’auteur : la reconnaissance sans délai de la dignité humaine du Mahorais, au travers de son droit à la propriété foncière. Il subit hélas et encore les méfaits de la socialisation du racisme européen, ayant connu son apothéose avec la déclaration du ministre français Colbert, instituteur des ZPG et du Code Noir. Combien de siècles encore faudra-t-il attendre pour que nos biens, comme le furent jadis notre corps et tout notre être, cessent d’appartenir à celui avec lequel nous avons choisi de faire société en votant massivement le 29 mars 2009 pour la départementalisation de notre île : Mayotte ?
4. Rimdgni Mgnatru rimtso mgnatru, Cannibalisme et complicité autour du foncier. Paris, Menaibuc, 2011. (Volume 2 de « assignation des gouvernants au tribunal des 53% »).
Comme indiqué au volume 1, Mahaba ya landra est un plaidoyer contre nos Gouvernants. Ce présent volume met en lumière d’une part, des modalités d’extériorisation à l’égard de leurs semblables de ce racisme inconsciemment incorporé par les cadres techniques et politiques locaux. Rimdgni mgnatru rimtso mgnatru est beaucoup plus un cri au rapport de prédation cannibale, entre autochtones : « les placés devant » et « gens de peu » ; d’autre part, il met en exergue l’existence d’un système administratif cadavérique, mais bien stratégique par ailleurs, ayant cristallisé la formalisation du cadastre mahorais dans un état végétatif, entrainant de surcroit, inévitablement une paupérisation progressive, lente mais certaine d’une frange assez importante de la population mahoraise. Est-ce là le prix à payer pour la « pseudo départementalisation » de son île ?
5. Muhammad Askandari, L’impératif pour un peuple de sortir de Noun, Connaissance de Soi, Tome 1. Paris, Menaibuc, 2014.
L’impératif pour un peuple de sortir de son noun est plus généralement une convocation de l’homme à advenir. L’appel est particulièrement adressé à l’homme et à la femme mahorais. Son aliénation culturelle par l’effacement de sa mémoire historique par ceux qui prétendent lui apporter le « salut », le prédispose à « manger » de tout fruit [interdit], sans « discernement », ce qui accentue sa déchéance. Ce tome 1, portant sur la connaissance de Soi voudrait amener le négro-musulman (silam dzidu) de Mayotte à revisiter son image frappé de désamour. Les révélations qui y sont faites pourraient dépasser l’entendement. Pourtant, ce n’est que la vérité historique : les ancêtres nègres ont instruits les Grecs, ancêtres et figures de référence des Blancs. Les nègres furent plus tôt musulmans que les Arabes, les étendards des prophéties, accompagnateurs et instructeurs des prophètes de Dieu, mais aussi promoteurs de l’islam du 7ème siècle. Les Mahorais sont des héritiers des « Gens des Ecritures et du Souvenir » dont parle le Coran.
6. Muhammad Askandari, L’impératif pour un peuple de sortir de Noun, Connaissance l'Autre, Tome 2. Paris, Menaibuc, 2014.
La problématique générale traitée autour de L’Impératif pour un peuple de sortir de son Noun voudrait poser les bases d’un paradigme, avec pour ambition : la convocation à l’Existence d’un peuple dont on a volé la conscience. Ce Tome 2/3 vise à communiquer des informations utiles sur la connaissance du Blanc, l’Autre moi-même. A l’instar de Seth, il se présente comme un guerrier vaillant. Nous plaçant dans une perspective négro-africaine, l’homme Blanc peut être vu comme une divinité. Mais pas n’importe lequel. Il est le dos de Dieu. Une meilleure connaissance de ses manières d’agir dans nos rencontres s’effectuant sur notre voie à aller vers Dieu, c'est-à-dire à convoquer notre émancipation pour répondre à notre vocation d’homme, conférera davantage de poigne dans nos entreprises. Découvrez dans ce tome ce que vous n’ignorez pas mais que votre conscience refoule !
7. Muhammad Askandari, L’impératif pour un peuple de sortir de Noun, Développement et Spiritualité, Tome 3. Paris, Menaibuc ( à paître en décembre 2014)
Insa Ibn Mariama, Toi Connaisseur des mystères de l’Au-delà, Guérisseur des aveugles, Ressusciteur des morts, reviens vite ! Les miens ont besoin de toi. Ils n’entendent plus, ne comprennent ni le langage de Seth, ni celui d’Allah. Alors que Celui-ci leur a dit : Si vous ne luttez pas lorsqu’on vous confisque vos biens, Je vous remplace par un autre peuple. Non, ils ne comprennent pas. Ils font le contraire : ce que Dieu leur a interdit : craignez de rompre les liens de sang, ne repoussez jamais l’homme qui est dans le besoin, ne brimez jamais l’orphelin ! Pour parfaire leur rébellion, ils chantent les louanges et glorifient un autre que Dieu. Ce tome 3 offre une théorie de développement descriptible en deçà de l’échelle microscopique, en faisant confondre la foi et la rationalité. Faisant suite à la connaissance de Soi (tome 1), puis de l’Autre (tome 2), dans ce volume, non seulement, y est défini ce qu’est le développement sur la base des enseignements de l’Intelligence cosmique. Celle-ci s’est révélée dans un premier temps comme Dieu africain. Mais Il est de toute évidence Dieu de l’islam, Créateur des Cieux et de la Terre. Cet ouvrage apprend au lecteur à « être dieu », lui aussi, tout en demeurant le vicaire du Maître Suprême sur Terre.
Par AYONG