Le président par intérim du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP, au pouvoir), Salifou Diallo a accusé, dimanche, les proches du président déchu Blaise Compaoré, d'être derrière le coup d'Etat déjoué, le 8 octobre dernier.
"Le caractère aventuriste et grossier de ce nouveau plan montre sans aucun doute que ces éléments et leurs commanditaires ne reculent devant rien pour reconquérir leur paradis perdu", écrit M. Diallo dans un communiqué publié, dimanche.
Analysant en profondeur la situation nationale dans ses récents développements, le Mouvement du Peuple pour le Progrès constate que ces actes se déroulent au moment précis où le camp de Blaise Compaoré tente de "renaître de ses cendres", a précisé M. Diallo.
Prenant pour preuve la création de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), M. Diallo a soutenu que cette action vise "la libération sans condition et sans jugement des putschistes détenus et tous les auteurs présumés de crimes de sang et de crimes économiques du régime déchu".
Il a soutenu que les connexions et les moyens financiers mis en jeu laissent également apparaître qu'il ne s'agit pas là d'un acte isolé de soldats de rang subalterne, mais plutôt d'un échafaudage conçu et actionné par ceux que notre peuple a rejetés, les 30 et 31 octobre 2014.
"Toutes ces gesticulations ne visent qu'un seul objectif, endormir le peuple pour mieux se venger de leurs échecs et porter ainsi un coup d'arrêt à son aspiration légitime à la véritable démocratie et au progrès", a-t-il dit.