L’armée nigériane a annoncé jeudi par son porte parole avoir libéré 160 femmes et enfants retenus par Boko Haram. Près de 500 femmes et enfants enlevés par le groupe terroriste ont ainsi été libérés depuis mardi 28 avril par l'armée nigériane, lancée à l'attaque du principal repaire de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.
Des enquêtes sont en cours pour déterminer leur ville d’origine, le moment de leur capture, mais aussi pour vérifier si il y avait complices de Boko Haram parmi elles, qui pourraient être une source d'informations non négligeable. Les jeunes femmes suivent par ailleurs des examens psychologiques et médicaux sous protection militaire à Gwoza, une ville du sud-est de l'Etat de Borno dont plusieurs quartiers sont encore sous le contrôle de Boko Haram.
Le nombre de personnes évacuées n’a pas encore été confirmé de source indépendante. Rien ne permet non plus d’affirmer que des écolières enlevées à Chibok en avril 2014 se trouvent parmi les groupes libérés.
L’armée a annoncé d’autres opérations contre Boko Haram à Sambisa, vaste forêt où Boko Haram a établi son QG, non loin des monts Mandara et de la frontière avec le Cameroun.