LE CAP -- L'African National Congress (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a affirmé vendredi qu'il ne ferait aucun compromis au sujet d'un projet de loi controversé sur l'industrie de la sécurité privée malgré les pressions américaines.
L'annonce du Projet de loi sur l'Amendement sur la réglementation de l'industrie de la sécurité privée (PSIRA) a été faite alors que l'ANC organise son Conseil Général National 2015 (NGC), qui se tient tous les cinq ans.
Avant le NGC, les partenaires commerciaux cruciaux comme les Etats-Unis ont appelé le gouvernement sud-africain à retirer certaines sections du projet de loi, et surtout la clause demandant aux compagnies sécuritaires étrangères de vendre au moins 51 % de leur commerce aux locaux.
La mission commerciale américaine a clairement fait savoir que l'Afrique du Sud perdra des financements du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale si elle ne prenait pas en considération les objections formulées par les différents partenaires commerciaux.
Mais le secrétaire général de l'ANC, Gwede Mantashe, a explicitement affirmé que le parti ne ferait aucun compromis.
L'ANC "ne recevra pas de leçons des Etats-Unis" en ce qui concerne ce sujet, a insisté M. Mantashe.
Le projet de loi PSIRA est accusé d'enfreindre l'Accord Général de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sur le Commerce des Services (GATS) en limitant l'accès aux compagnies de sécurité privée.
Source...Xinhua