Le gouvernement zambien a déclaré mardi que l'entrée en fonctionnement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) marquait un tournant dans le renforcement du commerce intra-africain et de l'intégration économique.
Lundi, les dirigeants africains ont lancé la phase opérationnelle de la ZLECA à l'occasion du 12e sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) à Niamey au Niger.
La ZLECA sera régie par cinq instruments opérationnels, à savoir la règle de l'origine, le forum de négociation en ligne, le suivi et l'élimination des barrières non tarifaires, un système de paiement numérique et l'Observatoire africain du commerce.
Joseph Malanji, ministre zambien des Affaires étrangères, a indiqué dans un communiqué de presse que la décision courageuse prise par l'Afrique d'ouvrir ses marchés devrait également être accompagnée par le programme d'industrialisation du continent.
Toutefois, le ministre zambien a appelé l'UA à se doter d'une structure solide pour réduire les chocs économiques qui seront provoqués par l'élimination des droits de douane, selon le communiqué de presse.
La Zambie est déterminée à s'assurer que la ZLECA soit bénéfique à tous les pays participants, a-t-il dit.
Christopher Yaluma, ministre zambien du Commerce et de l'Industrie, a indiqué que l'ouverture du marché en Afrique présentait de vastes opportunités de transfert de technologies et de création de synergies pour favoriser la croissance économique et le développement.
Il a appelé l'UA à accélérer les travaux dans les domaines restants, comprenant les possibilités d'accès au marché, les négociations sur le commerce des services, la concurrence, l'investissement et la propriété intellectuelle.