Les règles d'origine constituent la clé pour la ZLECA

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Les règles d'origine, critères permettant de déterminer la nationalité d'un produit, constitueront la clé pour la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), selon un rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) publié mercredi.

Selon ce rapport intitulé "Made in Africa : règles d'origine, un tremplin pour le commerce intra-africain", les règles d'origine pourraient changer la donne pour le continent.

Les règles "doivent être simples, transparentes, favorables aux entreprises et prévisibles" sur le fonctionnement, a déclaré le secrétaire général de la CNUCED, Mukhisa Kituyi, lors d'une conférence de presse.

Les chefs d'Etat de l'Union africaine (UA) doivent se réunir le 7 juillet à Niamey, capitale du Niger, pour discuter de la question sur la "plus grande zone de libre-échange du monde".

"La ZLECA est une réalisation historique dans l'histoire de l'intégration régionale du continent et devrait générer des gains significatifs", a ajouté M. Kituyi.

Selon la CNUCED, actuellement le commerce intra-africain ne représente que 15%, contre environ 47% en Amérique, 61% en Asie et 67% en Europe.

Si l'accord est pleinement appliqué, le produit intérieur brut de la plupart des pays africains pourrait augmenter de 1 à 3% une fois tous les droits de douane éliminés, a estimé la CNUCED.

L'Accord de libre-échange continental africain est légalement entré en vigueur le 30 mai 2019, mais les pays signataires ont jusqu'au mois de juillet pour en définir les modalités de fonctionnement. Cet accord vise à créer un marché unique continental pour les biens et les services avec la libre circulation des biens, des personnes et des investissements.

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