"Aucune fuite de carburant n'a été enregistrée, depuis le naufrage du cargo commercial équato-guinéen XELO (au large des côtes sud-est de Tunisie)", a affirmé le ministre tunisien du Transport, Rabii Majidi, dimanche lors d'une conférence de presse conjointe avec la ministre de l'Environnement, Leila Chikhaoui.
Les plongeurs "ont intensifié les efforts pour attacher le bateau aux remorqueurs qui se chargeront du renflouement (...) une opération assez délicate et complexe qui a exigé un niveau de précision élevé", a indiqué le ministre du Transport.
Le cargo naufragé "n'est pas un navire de type pétrolier, mais plutôt un simple navire commercial, long de 60 mètres", a précisé M. Majidi, estimant que la charge de 750 tonnes de gasoil "ne représentait pas un risque ou encore un danger écologique ou environnemental".
"Il faut dire, à ce stade, que l'enquête focalise actuellement sur certains points bien précis, notamment les circonstances et les raisons du naufrage, les raisons de la navigation à proximité des côtes tunisiennes ainsi que le point de départ du bateau", a-t-il dit.
De son côté, la ministre tunisienne de l'Environnement a souligné que son pays réclamerait des dédommagements, dans le cas de répercussions environnementales néfastes, suite au naufrage du cargo XELO.
Dans ce sens, le tribunal de première instance de Gabes a donné des instructions pour lancer une enquête sur les circonstances de cet incident. Le dossier est pris en charge par la brigade de la garde maritime, selon une source locale.
Par ailleurs, la ministre a évoqué l'absence du document de bord, document contenant le contrat de transport maritime, conclu entre le chargeur et le transporteur maritime, puisque les plongeurs ne l'ont pas trouvé lors de l'inspection du cargo.