Centrafrique : signes d'apparition d'une épizootie de poisson à Boali

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Les pêcheurs de la ville centrafricaine de Boali (ouest) ont signalé des signes d'épizootie sur de nombreux poissons qu'ils ont pêchés ces derniers temps, a appris Xinhua mercredi d'une source locale.

D'après la source, les signes visibles de la pathologie, qui est apparue pour la première fois dans la région, sont des plaies sur le corps principalement de silures, les carpes étant épargnées.

Craignant que cette pathologie s'étende aux êtres humains, les habitants ont émis le vœu, toujours selon la source, que les autorités interviennent au plus vite, d'une part pour circonscrire la maladie et d'autre part trouver une réponse durable afin d'épargner les espèces de poissons attaqués de disparition.

Interrogé sur la question, un expert du ministère des Eaux et Forêts a soutenu sous couvert d'anonymat que l'épizootie des poissons dans le bassin de l'Oubangui et celui de la Sangha est prouvée depuis 2014.

D'après cet expert, le syndrome ulcératif épizootique des poissons se caractérise par des ulcères et lésions nécrotiques qui, parfois, font partie des causes de la mortalité des poissons sauvages et d'élevage. Ce qui, tout naturellement, a des conséquences économiques et financières énormes pour les pêcheurs et les pisciculteurs.

L'expert a conseillé que les poissons infectés ne sont comestibles que si les ulcères et lésions nécrotiques ne présentent pas des caractéristiques dégoûtantes. Il a suggéré que les poissons présentant de faibles lésions soient bien cuits avant d'être présentés à table.

En dernier ressort, il a fortement recommandé que les poissons qui présentent des lésions ne soient pas remis dans l'eau, de peur qu'ils contribuent à la contagion d'autres poissons.

 

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