Aucun parti politique n'est allé faire enregistrer son dossier au siège de la Commission électorale nationale autonome (CENA) à Cotonou, pour le compte de la première journée des opérations d'enregistrement des candidatures pour les prochaines élections législatives du 28 avril 2019.
Interrogée, Geneviève Boco Nadjo, vice-présidente de la CENA, a indiqué, que deux équipes composée chacune de six cadres de la CENA sont chargées de recevoir des représentants des partis pour le dépôt de leurs déclarations de candidature.
"La réception des dossiers des partis politiques est prévue de 8 heures à 18 heures 30 minutes, du 21 au 25 février prochain et le dernier jour, c'est-à dire le 26 février prochain, la CENA recevra de façon ininterrompue les dossiers de candidature jusqu'à minuit", a-t-elle expliqué.
Dans les états-majors des différentes formations politiques, les tractations se poursuivent pour se conformer aux dispositions du code électoral, notamment l'obtention du certificat de conformité à la nouvelle charte des partis politiques et le payement du quitus fiscal.
Ainsi, d'après le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique, sur la dizaine de partis politiques ayant formulé la demande d'obtention du certificat de conformité de leur formation politique à la nouvelle charte des partis, seuls cinq partis, notamment le Parti pour le Renouveau démocratique (PRD), le Bloc Républicain (BR), l'Union progressiste (UP), Moelle-Bénin et les Forces Cauris pour le développement du Bénin (FCDB), ont pu se tirer d'affaire.
Les autres, en majorité de l'opposition, notamment les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), Union Sociale libérale (USL), Restaurer l'Espoir, par contre, ont vu leurs dossiers émaillés d'irrégularités rejetés.
A cet effet, ces derniers, dans une déclaration publiée jeudi soir à Cotonou, ont donné un ultimatum au gouvernement du président Patrice Talon, pour que le certificat de l'existence de leurs formations politiques leurs soient délivrés au plus tard ce vendredi à 12 heures.
De même, les partis politiques ayant déjà reçu leur certificat d'existence officiel, sont actuellement face au payement des quitus fiscaux de leurs candidats à ce scrutin législatif.
Quelque 5 millions d'électeurs béninois répartis dans 7 964 centres de votes dont 55 centres à l'étranger, seront appelés aux urnes le 28 avril prochain pour élire les 83 députés de la huitième législature du pays, depuis l'avènement du renouveau démocratique de février 1990.