Sandrine Ngalula Mubenga inventrice d'une voiture hybride

 AYONG vous présente aujourd’hui une ingénieure congolaise (Congo-Kinshasa) du nom de Sandrine Ngalula qui travaille et vit aux Etats-Unis. Cette mère de deux enfants a obtenu son diplôme d’ingénieur en génie électrique à l’université d’Ohio. Madame Sandrine Naglula a inventé en 2009, un système devant actionner la voiture électrique à l’aide de l’hydrogène qui actionne une pile à combustible.

Une pile à combustible est un appareil électrochimique qui transforme l'hydrogène en électricité. Cette invention est désormais couverte par un certificat national de l’Etat d’Ohio après une démonstration qui avait convaincu le jury composé particulièrement d’éminents professeurs d’université.

Il est bon de noter que cette voiture hybride n’a pas besoin du carburant pour rouler.

Le test de certification nationale permettra à Madame Ngalula de disposer désormais de ses propres sceaux et les résultats de ses recherches seront reconnues officiellement. Ses recherches pourraient être financées par le gouvernement américain, de ce fait on ne peut que s’interroger si le gouvernement de son pays anticipera et pourra financer ses recherches à la place des Etas-Unis. Ce qui peut représenter une chance inouïe dans un domaine aussi sensible que les énergies renouvellables.

 Le principal carburant de la voiture devient ainsi l'hydrogène qui rejette uniquement de l'eau comme déchet. L'idée du développement d'une voiture qui fonctionne à l'hydrogène n'est pas nouvelle. La station à hydrogène qu'elle a mise au point fonctionne à l'énergie solaire. Son principe de fonctionnement est simple : décomposer l'eau (H2O) en Hydrogène et Oxygène, puis recueillir l'hydrogène dans des tanks (réservoirs).

 Avant que Sandrine Ngalula ne rende le prototype hybride, cette voiture roulait à une vitesse maximale de 67 km/h. Grace au système hybride qu'elle a mis au point, le prototype est passé à une vitesse de 191 km/h. Une autre caractéristique de cette voiture est qu'elle est silencieuse.

Bien que, Sandrine Ngalula vive et travaille aux Etats-Unis, elle souhaite également mettre son génie au service de son pays d'origine. Aussi, a-t-elle commencé à développer un plan d'électrification des villages au Congo-Kinshasa. Ce plan est essentiellement conçu autour de la technologie solaire. Le Congo-Kinshasa aurait un potentiel énergétique solaire de 5 Kwh/m²/jour. En d'autres termes, le soleil fournit 5 Kw d'énergie sur 1 m² ; soit la puissance nécessaire pour alimenter environ 2 maisons. Or le Congo-Kinshasa a une superficie de 2,3 millions de Km². Dans la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, des contacts avancés pourrait aboutir, à la signature d’un contrat de collaboration avec le bureau du diocèse catholique en charge de la santé pour la redynamisation de l’atelier de fabrication des panneaux solaires. ce qui devrait faciliter la noble ambition de Sandrine Ngalula si les autorités politiques de son pays d'origine prêtent attention à ses travaux, pour aider son pays à régler les problèmes d’énergie que l’on rencontre partout en Afrique. L’indépendance énergétique passerait peut être par le développement de l’énergie solaire.

Sandrine Ngalula travaille actuellement pour la société Orbital Technical Solutions spécialisée dans la construction des centrales électriques. Et on lui souhaite de réaliser ses pojets de dévéloppement pour son pays.

Par AYONG

Date de dernière mise à jour : 05/07/2018

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